L’UPSME — Union Professionnelle au Service de la Micro-Entreprise
I — Qui sommes-nous ?
Origines de l’UPSME
En plus de s’appuyer sur de nombreux micro-entrepreneurs, exerçant dans divers secteurs et ayant ressenti le besoin de donner du poids à leur communauté en inscrivant leur énergie et leur motivation dans un projet qui nous semble d’intérêt public, l’Union Professionnelle au Service de la Micro-Entreprise puise essentiellement son origine dans la rencontre entre deux anciens acteurs majeurs de l’aide à la création d’auto-entreprises :
La Fédération des Auto-Entrepreneurs (FEDAE) représenté par Monsieur Éric MATTEI et d’autres membres du bureau de l’UPSME ayant respectivement exercé des fonctions de délégués régionaux et secrétaire générale. Présidée par Grégoire LECLERC, la FEDAE a pu exercer par le passé un travail de défense et d’accompagnement des auto-entrepreneurs.
Auto-Entrepreneur.fr, représenté par son ancien Directeur Aymard de DIEULEVEULT, portail d’information qui a pu se revendiquer pendant plusieurs années comme essentiel pour les auto-entrepreneurs, notamment à travers son forum, son blog d’actualité et ses multiples dossiers .
Ces deux instances ayant montré leurs limites dans la volonté d’accompagner plus en profondeur les micro-entrepreneurs, anciennement auto-entrepreneurs, les membres principaux de l’UPSME ont cessé leurs fonctions au sein de ces structures pour s’engager dans un projet plus ambitieux.
Il nous a paru essentiel de continuer notre action initiale d’information, de conseil et d’accompagnement du micro-entrepreneur mais de l’enrichir d’une mission de représentation, de défense et d’amélioration à laquelle les pouvoirs publics seraient associés, donnant naissance à une union positive entre, d’un côté, des représentants du peuple et, de l’autre, des représentants d’une partie de ce peuple qui souhaite s’engager et contribuer à l’amélioration de notre quotidien en devenant un acteur majeur de l’économie et de la paix sociale.
Notre légitimité
L’UPSME a travaillé pendant presque un an pour trouver comment agir efficacement et répondre aux attentes d’une nouvelle population en l’intégrant enfin parfaitement dans la société.
Là où le cadre réglementaire a proposé aux micro-entrepreneurs de trouver leur place, la société ne la leur a pas réellement donnée, considérant trop rapidement ceux-ci comme des sous-entrepreneurs ou pire, comme des amateurs.
Les futurs membres de l’UPSME au cours de l’année 2015 ont pu mettre en commun leurs connaissances de cette population, leurs analyses de la situation sociale et économique en France et en tirer des conclusions partagées autant par les pouvoirs publics que par les économistes : le paysage socio-économique français nécessite d’être accompagné dans son évolution.
Poussée par des centaines de micro-entrepreneurs qui se sentent mal représentés, mal protégés, mal accompagnés et mal considérés, la création d’une structure qui aurait pu répondre à des problématiques sociétales et économiques en propulsant sur le devant de la scène une communauté qui ne cesse de croître et de rechercher de la reconnaissance, s’est imposée : l’UPSME est née.
Deux raisons principales expliquent que peu d’acteurs se soient réellement intéressés aux auto-entrepreneurs :
- Une réalité économique
Cette population génère peu de revenus aujourd’hui et est composée par toutes les catégories socio-professionnelles possibles. Seule la masse critique suscite de l’intérêt mais celle-ci est difficile à constituer du fait de la trop grande diversité des micro-entrepreneurs.
- Une réalité sociale
La difficulté à appréhender cette population qui regroupe tous les âges, les sexes, les secteurs d’activité et les zones géographiques. La richesse de leurs différences aurait pu associer les micro-entrepreneurs à une population omniprésente et force de proposition ; l’assimilation de leurs différences sous l’idée restrictive de petits prestataires de dépannage les a rendus, au contraire, muets et anonymes.
La seule instance capable de mener ce projet ambitieux doit donc jouir d’une triple compétence :
- Une connaissance globale des micro-entrepreneurs
Sensibles depuis plus de 4 ans aux pratiques, à la législation, aux attentes, aux problèmes des micro-entrepreneurs et plus largement des entrepreneurs, les membres de l’USME sont dépositaires d’un savoir alliant des connaissances politiques, juridiques, économiques et commerciales.
- Une existence géographique
Les membres de l’UPSME ont acquis une expérience dans la représentation régionale des micro-entrepreneurs lors leurs précédentes fonctions. Présents sur le territoire, ils exerceront la fonction de relais et incarneront les réalités de proximité et de présence physique chères à cette communauté.
- Une présence dans divers domaines d’activités
Du fait de leur activité principale et des liens qu’ils ont pu tisser avec d’autres secteurs professionnels, les membres de l’UPSME sont en mesure de prendre en compte les spécificités de tous les acteurs exerçant sous le régime de la micro-entreprise afin d’apporter à chacun une aide adaptée.
II — Notre ambition
A — La philosophie du projet
L’émergence des nouveaux outils de travail et des nouveaux besoins des consommateurs et des entreprises bouleverse depuis plusieurs années le modèle socio-économique.
En privilégiant la force de la structure aux dépends de la force de l’individu, l’importance de l’échelle micro-économique qui existait auparavant, s’est inclinée avec la Révolution Industrielle et l’installation progressive et massive du schéma vertical de l’économie au travers du salariat.
D’une part, celui-ci a trouvé ses limites comme en témoignent le coût du travail et la multiplication des contrats dits précaires ; d’autre part, la modification des habitudes de consommation et la réalité du marché de l’emploi ont contribué à l’explosion de nouvelles opportunités économiques.
Le régime de l’auto-entrepreneur a été créé en 2009 pour appréhender cette nouvelle réalité et cette échelle économique. S’appuyant sur un cadre réglementaire innovant et allégé privilégiant souplesse et simplicité, le régime de l’auto-entrepreneur a libéré la création d’entreprise ; cependant il n’a pu s’imposer comme une réelle alternative génératrice de richesse et d’innovation.
Si ce régime a rencontré un véritable succès et répondu à de réelles attentes, on peut reprocher au projet de ne pas occuper aujourd’hui l’espace micro-économique pour lequel il a été pensé et conçu et de ne pas avoir su valoriser la démarche micro-entrepreneuriale en se dotant de moyens à la hauteur de son ambition.
Il est clair qu’en l’absence d’information, de formation, d’accompagnement et de communication, une part très importante de ces nouveaux entrepreneurs livrés à eux-mêmes ont confondu et confondent encore facilité d’exercer avec facilité d’entreprendre.
La loi n° 2014–626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, dans son article 24, I, 1°, prévoit que les auto-entrepreneurs et les travailleurs indépendants en activité au 31 décembre 2015 basculeront dans un régime unique de la micro-entreprise, ce qui justifie l’appellation « micro-entrepreneur » de la catégorie professionnelle dont nous entendons porter la voix.
Cependant, la population des micro-entrepreneurs étant extrêmement variée et ne répondant pas aux critères de catégorisation et de classification existants, nous sommes convaincus que le projet initial ne saurait aboutir sans une réelle prise de conscience de la part des porteurs de projets eux-mêmes de leur responsabilité et du rôle qu’ils devraient déjà jouer.
En créant une structure dédiée, qui a pour vocation de diffuser ce message au travers d’instruments de valorisation et de représentation de cette communauté, les membres de l’UPSME souhaitent s’associer aux pouvoirs publics pour relever ce défi :
L’UPSME veut porter une idée neuve de l’utilité d’une structure de représentation mais surtout une nouvelle voix qui souhaite fédérer tous les acteurs nationaux du simple consommateur aux pouvoirs publics.
Si l’importance du projet que nous portons a pu motiver les membres de l’UPSME, elle nous a également fait comprendre que nous ne pourrons jamais le porter seuls car il dépasse une simple mission de représentation.
Nous ne souhaitons pas associer les pouvoirs publics, les organismes sociaux et l’ensemble des acteurs socio-économiques à nos missions pour donner du poids à notre discours ou jouir de leur crédibilité. Nous avons au contraire une profonde et sincère envie de travailler de concert avec eux car ce projet n’aboutira pas sans associer les responsables politiques garants de l’intérêt collectif ainsi que l’ensemble des interlocuteurs des micro-entrepreneurs ayant vocation à interagir avec eux.
Nous sollicitons donc la reconnaissance de l’UPSME comme structure partenaire de l’État tant que sa mission servira les intérêts de la collectivité, sans corporatisme.
Cette reconnaissance nous donnera à les moyens de mettre en œuvre nos missions en nous conférant la visibilité nécessaire pour toucher une population qui recouvre plusieurs définitions : géographique, sociale, économique et professionnelle et la crédibilité nécessaire pour travailler avec les acteurs majeurs de la création d’entreprise en France comme les chambres consulaires pour travailler sur les problèmes concrets des micro-entrepreneurs. Cette crédibilité devra également trouver de l’écho auprès des autres représentants de corps professionnels afin d’intégrer la micro-économie dans les futures réflexions et actions liées à l’entrepreneuriat et à l’emploi en France.
Nous souhaitons pouvoir participer aux projets de réforme liée à l’entrepreneuriat lors de commissions ou de divers projets de discussion, toujours dans le souci d’apporter une voix différente, constructive et non revendicatrice.
À terme et à l’aide du concours de tous les acteurs, nous ferons du micro-entrepreneur le porte-parole crédible d’une économie disruptive mieux adaptée aux besoins de la société.
B — La portée du projet
À la condition que son projet trouve une réelle pertinence dans le choix de ce régime fiscal et social particulier, la micro-entreprise est une opportunité unique à défendre et à valoriser pour atteindre trois niveaux d’objectifs.
En choisissant de travailler à la fois sur le cadre et sur l’entrepreneur, l’UPSME espère favoriser la création de micro-entreprises, augmenter le CA moyen des entrepreneurs et améliorer leur épanouissement.
Objectifs individuels du micro-entrepreneurs :
Un micro-entrepreneur bien encadré, bien informé et mis en valeur grâce à l’appui d’une structure dédiée et des pouvoirs publics va pouvoir concrétiser son projet et en retirer les bénéfices personnels qu’il en attend.
Il existe différents profils de créateur d’entreprise associés aux avantages du régime :
- La possibilité de cumuler deux statuts permet au micro-entrepreneur, grâce au chiffre d’affaire qu’il génère, de compléter ses revenus et par voie de conséquence d’augmenter son pouvoir d’achat.
- Le régime micro-social, qui associe montant des cotisations dues et chiffre d’affaires encaissé, permet à un certain nombre d’individus de s’épanouir en valorisant une compétence tout en respectant leur choix de vie : retraités, femmes au foyer, étudiants, fonctionnaires, etc.
- La simplicité du régime permet aux personnes éloignées du marché de l’emploi de garder le pied dans le monde professionnel et social.
Le porteur de projet peut opter pour le régime micro-entrepreneur afin d’aborder sereinement le monde de la création d’entreprise et d’appréhender progressivement l’ensemble des pratiques en usage. Il pourra donc s’inscrire dans un parcours de croissance tel que Monsieur Laurent GRANDGUILLAUME, député de la Côte-d’Or et conseiller municipal de Dijon l’avait pensé et mis en place lors de la commission qu’il a conduite sur la réforme du régime.
C — Les Objectifs pour la collectivité :
Le projet dépasse encore ces considérations en ouvrant des perspectives d’amélioration sur des questions fondamentales et structurelles de notre société :
- Diminution des foyers à trop faibles revenus ;
- Diminution du travail dissimulé ;
- Meilleure qualité de service grâce à l’assainissement de la profession ;
- Maintien et redynamisation du tissu social ;
- Lutte contre l’exclusion sociale ;
- Baisse du chômage ; Création d’emploi
III — Nos moyens pour y parvenir
Le Grand écart de l’UPSME
Derrière tout projet professionnel abouti, il faut à la fois un cadre porteur, favorable et un entrepreneur épanoui et motivé.
L’UPSME ne souhaite donc pas être une énième union des micro-entrepreneurs, un syndicat des petits indépendants. Nous souhaitons faire exploser les projets réussis quels que soit les profils d’entrepreneur, leur chiffre d’affaires, leur situation : nous travaillons donc sur le cadre et l’œuvre, la forme et le fond, le contenant et le contenu : la micro-entreprise et l’entrepreneur.
Promouvoir
- Auprès du public
Nous avons la volonté de développer l’entrepreneuriat individuel en mettant en avant les avantages du régime et en soulignant les qualités et les capacités d’adaptation de ses acteurs.
- Auprès des organismes institutionnels et professionnels
Nous avons la volonté de représenter les micro-entrepreneurs en nous faisant l’écho de leurs propositions, de leurs attentes et des problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans la création ou la vie de leur entreprise.
Protéger
- L’USME s’engage à assurer l’encadrement et la défense du régime et de ses acteurs.
- Face aux attaques directes
Nous avons la volonté de lutter contre les accusations qui associent micro-entrepreneur et concurrence déloyale, travail dissimulé et sous-formation.
- Face aux attaques indirectes
Nous avons la volonté de dénoncer la désinformation dont sont régulièrement victimes les micro-entrepreneurs et de dénoncer les pratiques douteuses, l’irresponsabilité et le manque de professionnalisme d’une partie de leur propre communauté.
- Face à la complexification
Nous avons la volonté de protéger les fondamentaux du régime, sa souplesse et sa simplicité, qui en ont fait son succès et ont permis de libérer l’entrepreneuriat.
Améliorer
- L’UPSME s’engage à améliorer la vie des micro-entrepreneurs et à les soutenir dans leur quotidien.
- Décrypter et apporter l’information aux micro-entrepreneurs
Nous avons la volonté d’assurer une mission d’information et d’explication des textes de loi, des réglementations, de l’actualité et de tout autre sujet susceptible d’intéresser et d’impacter la vie des micro-entrepreneurs.
- Simplifier la vie du micro-entrepreneur
Nous avons la volonté de mettre en adéquation les obligations fiscales et administratives du micro-entrepreneur avec sa réalité juridico-économique afin qu’il puisse se consacrer entièrement à la vie et au développement de son entreprise.
- Respecter le micro-entrepreneur
Nous avons la volonté d’harmoniser les procédures d’échanges d’informations et la communication entre l’ensemble des organismes intervenants dans le processus d’immatriculation et de gestion afin d’optimiser les démarches administratives du micro-entrepreneur.
- Penser la micro-entreprise
Nous émettons le souhait d’accompagner les réformes du régime en prenant part aux éventuels débats qui doivent être menés sur les dossiers essentiels régissant la vie de l’entreprise tels que le Stage de Préparation à l’Installation (SPI) et la Contribution Foncière des Entreprises (CFE).
A — Agir sur la micro-entreprise
« Le micro-entrepreneur n’est ni un concurrent ni un sous-travailleur : il est une réponse adaptée à un besoin particulier. Il doit donc être reconnu comme un professionnel à part entière par l’ensemble des acteurs de la société. »
AGIR auprés des pouvoirs publics et des organismes sociaux
- La ME doit obtenir l’écoute des acteurs institutionnels et para-étatiques.
- Le micro-entrepreneur doit pouvoir se consacrer pleinement au développement de son entreprise.
- Agir auprès des pouvoirs publics et des organismes sociaux pour corriger les dysfonctionnements et simplifier la micro-entreprise.
AGIR auprès des acteurs économiques
- La micro-entreprise doit obtenir la considération des autres professionnels.
- Le micro-entrepreneur doit être respecté comme un professionnel à part entière par l’ensemble des acteurs économiques et sociaux.
- Mettre en place des partenariats avec les entreprises, les organisations professionnelles, les organismes d’accompagnement et les divers interlocuteurs des micro-entrepreneurs.
INFORMER
- La micro-entreprise doit obtenir une reconnaissance sociale.
- La micro-entreprise doit jouir d’une véritable promotion afin de libérer les talents.
- Informer l’ensemble de la société du fonctionnement de la micro-entreprise et des vertus de la micro-économie pour la collectivité.
B — Agir aux côtés du micro-entrepreneur
« Placer le micro-entrepreneur au cœur du changement sociétal et lui donner les moyens de mériter cette place en l’accompagnant dans sa professionnalisation. »
ACCOMPAGNER
- Il faut donner au micro-entrepreneur les instruments de sa réussite.
- Le Micro-entrepreneur doit disposer d’outils pédagogiques et adaptés à une nouvelle expérience entrepreneuriale
- Accompagner le micro-entrepreneur à l’aide de tutoriels, de dossiers et des divers outils « Be-Me »
PROFESSIONNALISER
- Il faut engager le micro-entrepreneur dans un parcours de professionnalisation.
- Le micro-entrepreneur doit avoir à cœur de rassurer ses clients et de protéger les consommateurs.
- Professionnaliser le micro-entrepreneur au travers de chartes d’engagements responsabilisantes.
Création de chartes d’engagements professionnalisantes :
L’UPSME s’engage à valoriser ses adhérents en les aidant à atteindre tous les objectifs d’une charte d’engagement afin d’obtenir la considération globale qu’ils attendent de leurs clients dès lors qu’ils proposent un produit ou un service sérieux et de qualité.
Détaillée en annexe, elle liste les obligations administratives et légales auxquelles chaque micro-entrepreneur ne peut se soustraire s’il souhaite construire un projet durable : c’est une condition sine qua non pour prétendre bénéficier des avantages du régime micro-entrepreneur.
Gage de qualité et de sérieux, cette charte nous apparaît être le meilleur moyen d’atteindre plusieurs des objectifs fixés.
« Faire reconnaître le micro-entrepreneur comme nouvel acteur majeur de l’économie en le professionnalisant et protéger le consommateur. »
Philosophie de la charte :
Elle est le symbole de l’importance des micro-entrepreneurs et du rôle qu’ils doivent jouer dans le nouveau modèle socio-économique. S’engager à la respecter est la manifestation concrète et pragmatique de la prise de conscience des micro-entrepreneurs de leurs responsabilités.
En plaçant le consommateur au cœur de son projet et en désirant y associer les pouvoirs publics, l’UPSME ne représente plus une partie de la population : elle développe une économie disruptive, propose un modèle de confiance, impacte la société toute entière.
Tout entrepreneur étant par ailleurs un consommateur, la professionnalisation de sa communauté aura un effet positif pour son propre projet.
Offrir un accompagnement et une aide aux micro-entrepreneurs pour qu’ils remplissent la charte sera le premier lien tissé avec eux afin qu’ils ne se sentent plus seuls et qu’ils puissent bénéficier d’un réel soutien dans leur parcours de professionnalisation sans être obligés de sacrifier un temps précieux à l’épanouissement et au développement de leur activité.
SOUTENIR
- Il faut vacciner le micro-entrepreneur contre les peurs de la nouveauté et de l’échec
- Le futur entrepreneur doit pouvoir compenser son inexpérience en s’appuyant sur une écoute privilégiée et un accompagnement personnalisé.
- Soutenir le micro-entrepreneur au quotidien face aux difficultés qu’il rencontre.
CONCLUSION
Si l’UPSME n’était qu’un pouvoir de défense classique et corporatiste, ses missions se cantonneraient à représenter au mieux les intérêts des micro-entrepreneurs et les défendre face aux détracteurs.
Seulement, nous avons tenté de démontrer que leur vocation intrinsèque s’intègre dans un dessein bien plus grand ; s’il veut s’inscrire dans la société comme un professionnel à part entière et trouver sa place, le micro-entrepreneur doit être accompagné pour viabiliser et renforcer son projet entrepreneurial en lui donnant une dimension supplémentaire en tant que nouvel acteur économique et social.
Avec l’aide de l’UPSME et des pouvoirs publics, la considération des partenaires, la reconnaissance des interlocuteurs et la confiance des consommateurs, le micro-entrepreneur deviendra l’acteur de sa propre évolution dans la société.