Le constat est sans appel. Alors que le marché du bien-être, toutes activités confondues, affiche une progression annuelle de plus de 10%, dans le même temps, plus de 80% des micro-entrepreneurs de ce secteur ne vivent pas de leur activité.
Aujourd’hui, le seul affichage de sa formation ne suffit pas (ou plus). Une des clefs de la réussite va donc être de se montrer (et de le faire savoir à tout prix) comme un vrai professionnel respectueux de la protection de ses clients et de la réglementation qui entoure son secteur d’activité.
Un constat qui alerte et qui nous interroge sur les raisons d’un tel scénario et existe-t-il des solutions capables de résoudre les problèmes qui se posent aux micro-entrepreneurs du bien-être ? Vous allez pouvoir découvrir que c’est bien le cas et qu’elles sont à la portée de toutes celles et de tous ceux qui veulent réussir à s’en sortir.
Pour les autres, sans prise de conscience, inévitablement l’échec sera au bout de la route.
80% des ME du bien-être ne vivent pas de leur activité : les raisons d'un scénario catastrophe
Des professions surveillées et des clients méfiants et attentifs
Aujourd’hui, les clients sont de plus en plus méfiants. Une attitude encouragée par des autorités (DGCCRF, ARS notamment) très attentives à ces pratiques qui ne sont pas encadrées et qui parfois sont entourées de propos erronés ne s’appuyant sur aucune base scientifique ou, plus grave, reposant sur des dérives sectaires. Désormais des poursuites pénales sont engagées et les condamnations qui sont prononcées comportent à la fois de la prison (avec sursis) et de très fortes amendes civiles.
La nécessité absolue d'informer les clients
C’est une nécessité mais également une obligation. Le micro-entrepreneur, afin de rassurer son client, se doit d’afficher des garanties de sérieux et de professionnalisme. Et cela passe par un affichage de :
- ses compétences, reconnues par des formations et/ou des qualifications,
- sa grille tarifaire la plus claire et la plus précise possible,
- son assurance protégeant l’exercice de son activité.
C’est aussi une obligation avec l’affichage de l’information précontractuelle du client qui, conformément aux articles R.111-1 et suivants, doit permettre au consommateur de s’engager dans une prestation de service en toute connaissance de cause. Avec l’usage de mots clairs et compréhensifs, elle doit être obligatoire portée à la connaissance des clients du professionnel. Sous peine d’une amende administrative de 3 000 €.
Dans ce constat, il ne faut surtout pas mettre de côté le site internet. À l’UPSME, on n’a arrêté de comptabiliser le nombre de sites internet, vitrine ou marchand, qui ne respectent AUCUNE obligation légale : pas de mentions légales, pas de politique de confidentialité, pas de conditions générales d’utilisation et de vente, pas de médiation de la consommation. RIEN de RIEN. Il suffit d’un professionnel à qui vous faites de l’ombre, un client mécontent, un contrôle de la DGCCRF ou de la CNIL et votre site est immédiatement mis hors service avec obligation de régularisation.
Un environnement toujours plus concurrentiel
Chaque année, des milliers de professionnels arrivent sur un marché, certes en expansion, mais dans lequel il va falloir qu’ils trouvent leur place. Comme sur n’importe quel marché, la concurrence se met en place naturellement.
Les micro-entrepreneurs vont avoir une obligation de se démarquer de cette concurrence qui sera, dans l’avenir, de plus en plus vive. De cette masse, seuls survivront les meilleurs ou tout du moins celles et ceux qui auront su mettre de leur côté tous les atouts nécessaires à la réussite de leur projet entrepreneurial.
Et pour celles et ceux qui pensent ou qui penseront qu’ils ne risquent rien, ils apprendront un jour, et à leur dépend, que leur simple présence n’est pas souhaitée. Et ils seront alors victime d’une dénonciation de la part d’un autre professionnel ou d’un client mécontent, auprès de la DGCCRF ou de l’ARS qui diligenteront une enquête. Les contrôleurs s’engouffreront dans toutes les failles juridiques qui auront été laissées de côté, sous le regard horrifié du micro-entrepreneur qui regrettera amèrement son laxisme.
80% des ME du bien-être ne vivent pas de leur activité : les solutions de l'UPSME
Les échecs sont sans doute liés à d’autres raisons mais nous n’avons voulu ici ne retenir que les principales. Et vous allez pouvoir constater qu’avec un minimum de volonté, il est tout à fait possible de s’en prémunir avec les solutions simples que vous propose l’UPSME.
Je dresse le bilan de ma micro-entreprise et éventuellement de mon site internet
Pour vous aider dans cette démarche dans laquelle il est tout à fait compréhensible que vous vous perdiez, nous mettons à votre disposition un questionnaire (ci-contre) qui va servir de bilan. En fonction de vos réponses, et selon le score réalisé, vous saurez si vous avez, oui ou non, des démarches à entreprendre.
Bon test et à bientôt.
Les solutions pour la micro-entreprise
Vous l’aurez compris, aujourd’hui, un micro-entrepreneur dont l’activité consiste à proposer à ses clients une prestation de service, quelle qu’elle soit, artisanale, commerciale, ou libérale, se doit de délivrer une information précontractuelle claire et précise.
Cette délivrance, au-delà de son caractère obligatoire, aura pour effet non négligeable, de rassurer le client qui, sans en faire la demande, aura toutes les informations qui lui permettront de s’engager en toute confiance.
Et dès lors que le micro-entrepreneur obéit à cette obligation, cela suppose qu’en amont, il a fait toutes les démarches juridiques et commerciales pour mettre en conformité sa micro-entreprise :
- informations légales sur la micro-entreprise avec notamment son immatriculation au RNE, les coordonnées du micro-entrepreneur pour être contacté, l’assurance responsabilité civile couvrant ses activités, et l’ensemble de ses formations et qualifications obtenues.
- délivrance automatique d’une facture pour toute prestation supérieure à 25 €
- médiation de la consommation
- information sur la politique de confidentialité des données personnelles recueillies,
- information sur les conditions générales de vente des prestations et/ou produits proposés.
Les solutions pour le site internet
Vous ne pouvez pas vous contenter de mettre en ligne un site, qu’il soit « vitrine » ou « marchand » sans respecter vos obligations légales. Un site, ce n’est pas une succession de publications sans respecter des règles juridiques simples mais obligatoires !
Les mentions légales : L’utilisateur de votre site internet doit savoir :
- à qui appartient le site qu’il consulte,
- qui est responsable de son édition (c’est le concepteur du site)
- qui est responsable de son contenu (c’est la personne qui publie du contenu)
- comment contacter le propriétaire du site
- pouvoir faire un signalement.
La politique de confidentialité (ou RGPD) : votre site internet va être amené à collecter des données personnelles sur les utilisateurs. Vous avez alors deux obligations à remplir :
- Informer l’internaute sur ses droits conformément au RGPD,
- Obtenir son consentement.
Les conditions générales de vente (CGV) : elles encadrent la relation commerciale que vous établissez avec votre client en l’informant sur ses droits et ses obligations en souscrivant à une prestation de services et/ou en achetant un produit.
Cette obligation de transparence permet de sécuriser les ventes et de réduire considérablement le risque de litige.
La médiation de la consommation : elle est obligatoire depuis le 1er janvier 2016 pour tous les professionnels qui ont comme clients des particuliers. Quelque soit l’activité exercée (prestataire de service ou achat/revente).
Elle doit être proposer à votre client dès lors que vous n’arrivez à résoudre à l’amiable un litige. Vous devez donc lui communiquer le nom de l’organisme auprès duquel vous avez adhéré afin qu’il puisse les contacter et demander l’intervention d’un médiateur.
Les prestations proposées par l'UPSME
Politique de confidentialité
Micro-entreprise-
Concerne uniquement la micro-entreprise
Politique de confidentialité
ME + Site internet-
Concerne la micro-entreprise et le site internet
Rédaction CGV/PS et RGPD ME
CGV et politque de confidentialité-
Concerne la mise en conformité complète de la micro-entreprise (sans site internet)
Rédaction CGV/PS et RGPD ME et site internet
CGV et politque de confidentialité-
Concerne la mise en conformité complète de la micro-entreprise avec un site internet